Datation

1877

Type de l'objet

Peinture

Numéro d'inventaire

INV 2006-0001

Commentaire
Gustave Courbet découvre la mer lors d’un voyage en Normandie en 1841. Il y reviendra dans les années 1850 et 1860, notamment à Étretat, ville connue pour ses impressionnantes falaises. C’est là qu’il entreprend sa série « paysages de mer ». Le motif de la vague devient alors récurrent. Aux vagues normandes succèdent les vagues lémaniques dès lors que l’artiste est exilé en Suisse, après avoir été incriminé pour la destruction de la colonne Vendôme lors de la Commune. Chargée d’une atmosphère lourde, cette Vague du Léman voit probablement le jour au seuil de sa mort, alors qu’il se trouve à La Tour-de-Peilz. À cette période, Courbet produit de multiples paysages inspirés du Léman, si bien que cette toile n’a pas été identifiée avec certitude dans les inventaires et la littérature à ce jour. Longtemps perdue de vue, elle réapparaît en 2005 en Valais lors d’une enchère publique à la Galerie du Rhône à Sion – aujourd’hui liquidée – et à l’occasion de laquelle l’œuvre est acquise par le musée. Le catalogue de vente nous apprend que la toile est restée depuis 1956 en Suisse romande, dans la même famille de collectionneurs privés (Caroline Ferrazzo, 2024).
Technique et support
Huile sur toile
Dimensions
Poids : 8 kg Support : 48,5 x 65 cm sans cadre
Inscriptions
Inscrit, en bas à gauche, à la peinture à l'huile : "G. Courbet."
Mode d’entrée
Achat
Date d’entrée
2005
Bibliographie
Dominique Radrizzani, Lemancolia : traité artistique du Léman, Musée Jenisch Vevey / Noir sur blanc, 2013, 42-43, cat. n° 25